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Un petit billet inspiré de la belle température que nous avons eu en Juillet… Espèrons que août sera un peu plus chaud.
Ann Peebles – I Can’t Stand The Rain
Aux cotés du roi Al Green, Ann Peebles était la reine de Hi Records, label de Memphis à saveur country/R’n’B. Elle a sorti plusieurs singles sous cette étiquette mais aucun n’a atteint le succès de cette pièce dont le single est sorti en 1973, avant de sortir sur l’album du même nom, en 1974. Plusieurs grands artistes ont rendu hommage à cette composition de Peebles, dont Michael Bolton, Eruption, Tina Turner et, plus récemment, Seal.
Le festival de jazz de montréal 2009 s’est terminé il y a un peu plus d’une semaine.. Je dois dire que, pour la première fois depuis que je fréquente ce festival, j’ai été déçu de la programmation intérieure. J’ai toujours eu de la difficulté à choisir LE show que j’allais pouvoir me payer mais cette année il n’y avait qu’un show qui me tentait vraiment, c’est Robert Glasper avec Mos Def (et ça été cancelé)… En tout cas, tout ça pour dire que je comprend pas pourquoi le grand Roy Ayers ne fut pas invité à cette édition du festival, après les nombreuses re-issues sorties récemment dans la série Verve Originals. Mon dernier coup de coeur: Virgo Red! L’album est appelé ainsi car tout les musiciens sont Vierge (le signe astrologique).
Sur cet album, Roy Ayers nous montre son coté plus soul.. Il fait aussi beaucoup de solo de vibraphone, avec un son plus clair que jamais.
Brother Louie (extrait)
L’album commence avec le classique Brother Louie! Trop bon! Parmis les X autres pièces, il y a trois compositions de Ayers dont l’excellente pièce au feeling latin Des Nude Soul:
Des Nude Soul (extrait)
La musique parle d’elle-même. C’est à la fois un classique de la soul et une démonstration éclatante de vibraphone! Comme je le mentionnais au début de ce billet, j’aimerais beaucoup avoir la chance de le voir en salle au jazz fest l’année prochaine.
Nouveauté chez Ubiquity Records! Excellent comme toujours! EP d’un jeune homme de 23 ans, Paul Movahedi, qui nous offre une espèce de fusion futuriste electro/jazz/hip-hop. Voici un extrait:
Emora (extrait)
L’album est surtout axé sur la production des beats, très influencés de J.Dilla, regreté producteur qui a joué un rôle important dans la fusion du jazz et du hip-hop. À l’heure où j’écris ce billet, le EP de 4 pièces est disponible uniquement format mp3 et vinyl, sur le site de ubiquity ou sur amazon.
Je suis un peu mélancolique ce matin car je me suis réveillé avec la voix de Dédé Fortin qui chantait une chanson inédite, récemment sortie des oubliettes. Le guitariste Mike Sawatzky était en entrevue à l’émission de Jasmin Roy pour parler de cette pièce qui fut retrouvée dans les archives du groupe.
Dans l’extrait présenté à l’émission, Dédé chante et s’accompagne en tapant du pied, mélodie évoquant le folklore québécois traditionnel. Il existe cependant au moins deux autres version de la chanson, dont une serait un peu plus rock, avec drum et slide-guitar. Les membres des colocs sont en studio la semaine prochaine afin d’enregistrer une autre version plus complète de la chanson. Les différentes versions devraient être disponibles sur Itunes d’ici la fin de l’été.
Il y a déjà quelques mois que j’aurais dû vous parler de cette réédition du General Echo paru sur Blood and Fire. J’avais pourtant commandé la version LP peu de temps après sa parution mais malheureusement une erreur de pressing m’a plutôt fait découvrir un groupe de « proto-techno-électronica » ! Bref, avoir sut que je passait à côté d’une telle merveille j’aurais commandé la version cd bien avant.
On y retrouve environ une demi-douzaine de versions basées sur le riddim « The Answer » dont une excellente qui relate le tragique accident du Titanic! Cet album prouve que ce deejay a ça place parmi les grands. Dommage qu’il soit mort assassiné en 1980, il aurait probablement eu un rôle de premier plan dans l’évolution du Dancehall comme les Barrington Levy et Johnny Osbourne de ce monde.
La plupart des pièces sur l’album sont suivi de leurs instrumentales. Le son est vraiment excellent, digne d’un des grands toaster de l’époque !
Ya quand même eu un bon coté à la méga panne de métro de jeudi dernier… j’ai pris le temps d’aller magasiner dans une boutique de cd usagés que j’aime bien: Volume, sur Ste-Catherine, près de St-Denis.
Je suis tombé sur ce petit trésor du reggae! Un cd de Hugh Mundell, jeune protégé du joueur de mélodica Augustus Pablo. Ce dernier a d’ailleurs beaucoup collaboré à l’album, au mélodica mais aussi à l’orgue et au piano. Ajoutez un Prince Jammy au mixage et vous avez tout un album, avec de très bonnes versions dub, regroupées sur la réédition cd de 1989. L’album est originalement paru en 1975 alors que Mundell avait à peine 13 ans!
Hugh Mundell – My Mind (extrait)
Il avait déjà toute une voix et aurait probablement pu être une figure du reggae aussi imposante que Bob Marley si sa vie ne c’était pas terminée aussi rapidement. À l’age de 23 ans, il fut assassiné après une dispute. Sombre ironie, c’était en 1983. Le prochain extrait est une version dub de la pièce Jah Will Provide.
[Peut plaire aux fans de Massive Attack et Portishead]
Certains le savent, je viens tout juste de déménager (c’est d’ailleurs pourquoi ce blog fut updaté de façon assez sporadique depuis quelques semaines). J’ai quitté une petite banlieue tranquille pour une bruyante ville. Parmi les quelques disques que j’ai apportés avec moi pour ces premières semaines dans mon nouveau logement, un petit trésor, Blank Blue, me permet d’oublier que j’habite dans un ghetto cacophonique!
Blank Blue – All the shallow deep (extrait)
Blank Blue est le résultat du DJ Nobody qui, après avoir collaboré avec plusieurs chanteur pour bâtir son album solo WWM vol.1, décide de collaborer avec une seule chanteuse, Niki Randa. Elle a une voix douce qui se mèle très bien à la musique quasi-hypnotique. On pourrait peut-être qualifier ça de hip-hop ambient ou peut être de trip-hop, c’est une musique très planante. Très bon pour relaxer. Vous pouvez en écouter plus sur le site de Ubiquity Records et sur myspace!
Je fais une petite obsession avec ce groupe là présentement. Je trouve leur chansons très poignantes, touchantes. Du bon indie rock avec un son très rafraichissant pour ce genre de musique. Ils ont un petit coté garage mais quand même une instrumentation très riche et travaillée. Vous pouvez télécharger les pièces suivantes sur le site du groupe.
The Rural Alberta Advantage – Don’t Haunt This Place
The Rural Alberta Advantage – Frank AB
[Label: Autoproduit] (l’album est par la suite sorti sur Saddle Creek)
[Sortie: Février 2008]
À mes amis qui aiment les samples, Girl Talk est pour vous!
La musique de Girl Talk est un gros pot-pourris de samples mixés ensemble, c’est d’ailleurs pourquoi on a recours au terme mash-up pour décrire cette réinvention de l’échantillonnage. Hip-hop, rock, pop des années 80, 90 et 2000, on est attaqué de toute part par les multiples échantillons qui sont « beat-matchés »(un bo terme technique) ensembles. Girl Talk utilise plus de 15 pistes différentes synchronisées, toute la musique de l’album est construite à partir de samples. Sur la chanson Peak Out par exemple, on retrouve un pot-pourri de 2 Live Crew, Pavement, N’Sync, Ying Yang Twins et Wings, entre autres.
Girl Talk – Peak Out (extrait)
Girl Talk, c’est un one man band. Un gars, Gregg Gillis, et son ordi. Mais ya quand même l’air de donner un bon show à lui seul.
L’album est mixé en continu, c’est donc un gros party de la piste 1 jusqu’à la 16ème. On est bombardé de souvenirs musicaux et ya vraiment de quoi chatouiller le tympan!
Quel drôle d’endroit que Stones Throw, légendaire maison de disques hip-hop, pour sortir un album de rock plutôt expérimental. Disons que je m’attendais à quelque chose de plus « relax » même si je connaissait le coté plus rock du génie derrière At The Drive In et The Mars Volta. Bien au contraire, il nous offre quelque chose de plus expérimental que Mars Volta. Ça ressemble beaucoup mais ça semble plus improvisé. C’est plutôt des petits jams instrumentaux, pas trop structurés.
L’album est très bon mais je n’aime pas quand un label diverge trop de ce qu’il propose habituellement. Ça me fait perdre un peu confiance et j’hésite avant d’acheter la prochaine fois.
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